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29/03/2011

La Poste : le 29 mars, Stop au mal être au travail !

Le mal vivre au travail : ça suffit !

Les postiers en on mare de subir de multiples réorganisations, restructurations incessantes menées à marche forcée avec une aggravation sans précédent des conditions de vie et de travail et du service public. Ces réorganisations n’ont qu’un but : générer de la rentabilité et détruire de l’emploi.
Cette situation favorise la flexibilité, crée du stress, intensifie le travail, ajoute de la fatigue.

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Il en résulte que la vie professionnelle et privée des postiers mais aussi leur santé se dégradent.La CGT n’a eu de cesse d’interpeller la direction de La Poste sur ces situations intolérables.
Cela a été également le cas de manière commune avec les autres organisations syndicales confortées par la lettre des médecins de prévention adressée au Président de la Poste.

De plus, les pressions et répressions se multiplient dès que ceux-ci s’opposent aux choix de La Poste

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Le droit de revendiquer est un droit fondamental : il doit être respecté !Pourtant les nombreux conflits locaux, souvent unitaire, la ténacité du personnel, de la CGT ont contraint La Poste à prendre la mesure de la gravité de la situation et à annoncer le 17 février des premières mesures.
- recrutement de 4000 postiers en 2011 dont 2500 par l’alternance pour des postes de facteurs et d’agents de guichets, des jeunes diplômés, notamment pour les filières santé, RH …
- financement particulier dans les établissements pour des « projets relatifs à la vie au travail avec des aides à la restauration, à la garde d’enfants, et au logement social ».

Pour la CGT, c’est un premier pas qui doit maintenant déboucher sur des actes concrets.

C’est pourquoi elle a travaillée patiemment à rassembler tous les syndicats pour faire avncer encore plus toutes les revendications.

Les différentes rencontres entre les organisations syndicales ont permis de déboucher sur une déclaration commune appelant à la grève dans les différents services de La Poste le 29 mars.

Pour de réelles avancées, agissons massivement par la grève le 29 mars

* Appel commun des organisations syndicales
CGT, SUD, CFDT, CFTC de La Poste pour un mouvement d’ampleur national

 

07:44 Publié dans luttes, Manifs | Lien permanent | Commentaires (0)

10/03/2011

Les salariés de l'action sociale se sont fait entendre à Malraux

Photos-0057#1.jpgIls étaient prêts de 200, ce matin, pour accueillir le SYNEAS, un des syndicats employeurs, et pour affirmer leur refus de la remise en cause de leur convention collective.

La motion des salariés a été lue au mégaphone ; les manifestants ont bien su rappeleur leur présence à des employeurs peu soucieux de les entendre.

 

 

MOTION REMISE AUX REPRÉSENTANTS DU SYNEAS

Bienvenue au Havre !

Vous êtes rassemblés ce jour, Mercredi 9 Mars au Havre : Et bien, nous aussi ! Et nous sommes non seulement bien plus nombreux mais surtout beaucoup plus déterminés que vous.

Sachez que votre présence est perçue comme une véritable provocation à l'égard des salariés.

En effet, présents lors des négociations, puis en Commission Mixte Paritaire, vous n'avez tout simplement pas respecté vos engagements, notamment celui consistant à chiffrer vos propositions indécentes.

Vous avez, dans un premier temps, courageusement, choisi la politique du silence : A ça nous répondons par du bruit et de l'enthousiasme !

Vous avez ensuite choisi l'union du SNASEA et du SOP : A ça nous répondons par l'unité, le rassemblement et la solidarité !

Vous persistez sur le terrain de la « refonte » de notre Convention : A ça nous répondons : « MOBILISATION » et « AMÉLIORATION » !

Depuis deux ans, nos actions nous ont permis de sauvegarder nos acquis conventionnels contre lesquels vous n'avez pourtant de cesse de batailler.

Sachez que la lutte continue et. continuera tant que les propositions des salariés ne seront pas prises en compte.


Sachez que nous refusons et continuerons de refuser la précarisation et la flexibilité de nos emplois, le salaire au mérite et le gel de nos déroulements de carrière.

Qui dans cette assemblée connaît, par exemple, le salaire de base d'un Travailleur Social en début de carrière (1.361 euros mensuels) ou d'un « faisant fonction » ?

Qui dans cette salle connaît le salaire des cadres dirigeants ? - vous êtes visiblement beaucoup plus nombreux - (de 3000 à 7000 euros sans compter les avantages en tout genre). Et vous voudriez que l'écart se creuse davantage ??

Qui, parmi vous, est en mesure de d'évaluer la pénibilité de nos emplois ? Qui d'ailleurs parmi vous s'en préoccupe et serait prêt à lancer le débat ?


Là encore, vous appliquez la politique du silence. Et vous voudriez que les salariés acquiescent ? Ce n'est pas admissible.

La réalité du terrain vous est-elle si lointaine que vous en oubliez jusqu'au respect des salariés et des usagers ?

Est-elle si lointaine que vous en oubliez également le respect des instances et de leurs représentants ?
Pour exemple, sachez qu'ici même, au Havre, parmi vous, un employeur vient d'être condamné par le Conseil des Prud'hommes pour discrimination syndicale. Et les dossiers devant les tribunaux se multiplient

Alors, oui, le temps est venu de vous rappeler le sens des termes que sont « respect », «valeurs », « éthique » et « déontologie »....et ensuite on pourra toujours négocier !

Bienvenue au Havre ! Et si vous êtes venus avec quelque espoir et autres velléités, sachez que nous serons toujours là pour vous ramener à la réalité, notre réalité, c'est-à-dire celle du terrain, celle des jeunes, des adultes et des familles que nous accompagnons au quotidien !


Le S.H.A.S

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00:14 Publié dans luttes, Manifs | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : action sociale

10/02/2011

Les salariés de la Sécu en colère !

Le 8 février, les employés de la Sécurité sociale : CPAM, CAF, Service médical, Caisse de retraite, prévention des accidents du travail, sont montés à Paris de toute la France pour manifester devant le siège de la direction nationale. Cette action unitaire était soutenue par neuf organisations syndicales.

En cause : une année blanche pour les salaires, faisant suite à de nombreuses années de régression du pouvoir d'achat ; et de sévères diminutions d'effectifs.

Le manque de personnel ne permet plus de faire face aux charges réelles de travail. Les salariés sont en souffrance et la qualité du service rendu au public s'en ressent, avec un allongement du délai de traitement des dossiers.

Environ 4000 employés et cadres étaient présents dans le cortège, dont 175 de Seine maritime. Du Havre, nous étions 19 de la CPAM, de la CAF et du Service médical.

Chaude ambiance devant le siège national pour crier notre colère et nos revendications !

En guise de comité d'accueil : deux compagnies de gardes mobiles. Le message est clair !

De fait les 25 représentants des organisations syndicales n'ont rencontré de la part de la direction nationale que de la surdité, du mépris et de la langue de bois. Les manifestants exaspérés se sont fait copieusement arroser de gaz lacrymogène.

Les salariés de la Sécurité sociale refusent de n'avoir "que leurs yeux pour pleurer" !

La direction a proposé la date du 15 février pour ouvrir la négociation sur les salaires, ce à quoi elle s'était jusqu'à présent opposée.

Mais nous savons que sans une mobilisation forte et continue nous n'obtiendrons rien. Au niveau régional, les organisations syndicales ont prévu de se revoir le 18 février, pour faire le bilan de la journée et envisager l'avenir.

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18:15 Publié dans luttes, Manifs | Lien permanent | Commentaires (0)

04/02/2011

Douanes : l'intersyndicale alerte le public

Les douaniers havrais, en intersyndicale, ont saisi l'occasion de la sortie du film "Rien à déclarer" pour alerter les spectateurs sur la mise à mal du service public des Douanes. Le rôle des Douanes est  notamment de protéger la population en contrôlant les marchandises entrant dans notre pays.

Or les effectifs, en chute libre, ne permettent plus que d'exercer le contrôle sur 1% des marchandises entrant dans le port : c'est insuffisant pour bloquer l'entrée des contrefaçons, des produits issus de trafics illicites ou ne répondant pas aux normes sanitaires.

Comme si cela ne suffisait pas, le gouvernement se prépare à supprimer 1200 supplémentaires d'ici 2013 !

L'action des douaniers - qui a eu lieu dans toute la France - a été relayée par l'ensemble des médias.


FR3 Baie de Seine en a rendu compte dans son édition du 2 février, en même temps que de l'actualité de Renault, du Port, et quelques images du meeting européen de l'intersyndicale havraise.

11:15 Publié dans luttes | Lien permanent | Commentaires (0)

19/01/2011

Port et Docks : la grève continue !

Le ministère restant sourd les salariés du GPMH et dockers continuent la grève. En effet le port du Havre sera bloqué pendant 4 jours notamment ce week-end la faute au gouvernement qui s'entête. S'il persistait le mouvement social pourrait se durcir...

07:55 Publié dans luttes | Lien permanent | Commentaires (0)

12/01/2011

Le port du Havre bloqué ! la faute au gouvernement...

Alors qu'un consensus entre les différents protagonistes (ministère, patrons et syndicats des salariés) étaient en vue en décembre 2010, concernant la pénibilité chez les dockers et le GPMH. Au lendemain, du "remaniement ministériel", volte face du ministre Mariani (avec l'aval de l'Elysée), qui remet cause le travail de presque 3 ans de négociations, ce geste politique qui fait suite à la réforme des retraites, démontre bien la volonté de casser les salariés, accompagné du mépris envers les syndicats notamment la CGT.

Résultat : le Port du Havre sera bloqué 5 jours consécutifs jusqu'à dimanche, la faute au gouvernement ! Malheureusement, un conflit qui risque de durer si le ministère ne revient pas en arrière...

* En lien, le communiqué port et docks + lettre de JP.Lecoq à Mariani : DOC110111.pdf / lettre au ministère-JP Lecoq.doc

22/12/2010

Les salariés de l'Aide à domicile en colère

 

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Ce mardi 21 décembre, des salariés ont observé une heure de grève, de 14 à 15 h, et  se sont rassemblés devant le siège l'association rue Maréchal Joffre.

Les motifs de colère ne manquaient pas, à commencer par le décalage dans le versement du salaire du mois de décembre. Habituellement versé dans la deuxième quinzaine du mois, les employés ont été informés au dernier moment que celui-ci ne serait versé que dans la première quinzaine de janvier.  Joli cadeau de Noël de la part de la direction… Les salariés eux devront en subir les conséquences : agios, rejets bancaire…

Beau comportement social de l'UNA Pointe de Caux (ASSAD-AMAD) pourtant officiellement reconnue association de bienfaisance !

En réalité, les associations d'aide à  domicile sont sur un marché concurrentiel, où se rencontrent des entreprises du secteur privé lucratif, des associations loi 1901 et les quelques services publics qui subsistent, la plupart d'entre eux ayant été fermés. Les besoins vont augmenter : le nombre de personnes en perte d'autonomie devrait augmenter de 18% entre 2005 et 2020, de quoi aiguiser les appétits. La concurrence va être rude, ce d'autant plus que le problème du financement se pose avec de plus en plus d'acuité. Les ressources des usagers sont plutôt à la baisse et les collectivités locales, elles-mêmes étranglées financièrement par l'Etat, diminuent notablement leurs subventions.

Dans ce contexte, rien d'étonnant que les associations, tout en affichant à l'extérieur des valeurs humanistes et désintéressées, développent des stratégies commerciales d'expansion, et comme n'importe quel employeur, tentent de comprimer les coûts au détriment du personnel. L'UNA Pointe de Caux, association havraise à l'origine, crée  de nouvelles antennes, multiplie les services et tente de diversifier ses publics, quitte à s'éloigner de sa vocation d'origine.

Ces associations ne font pas de bénéfices, mais peuvent à l'occasion réaliser des excédents de gestion. En 2007 ceux de l'UNA Pointe de Caux s'élèvent à 548.691 €. Pour parvenir à accumuler de tels excédents –indispensables pour financer les stratégies d'expansion- les associations ont recours aux contrats aidés financés par l'Etat. Conséquences : turn-over et précarisation des salariés, au détriment de la qualité du service rendu aux usagers, déstabilisés par les changements incessants d'intervenants… le tout grâce à l'argent de nos impôts.

Mais l'Etat a revu les conditions d'accès à ces contrats aidés et cette manne est devenue peau de chagrin. Les excédents de l'UNA Pointe de Caux ont fondu comme neige au soleil, sans disparaître totalement. L'ARAPA, association rouennaise d'aide à domicile, n'a pas survécu à la diminution drastique de cette source de financement qui lui permettait surtout de combler son déficit. La gestion de la direction rouennaise a été mise en cause par le cabinet qui a réalisé une expertise pour le compte du comité d'entreprise. Entre autres dérives, le rapport pointe le niveau des plus hauts salaires, supérieurs à ceux de la convention collective : ils représentent en 2008 un écart de 42.389€ pour quatre personnes. La directrice s'était elle-même largement augmentée, hors de tout contrôle ; des méthodes que le rapport d'expert n'hésite pas à qualifier de malversations.

L'activité de l'ARAPA –qui adhérait aussi à la même fédération UNA- est reprise par l'UNA Pointe de Caux. L'ensemble des intervenantes à domicile conserve son emploi, mais 9 licenciements ont eu lieu parmi le personnel administratif, les cadres et les agents de maitrise. L'ensemble des "fonctions supports" : comptabilité, ressources humaines… sera effectué au siège, mais sans la moindre embauche. L'association espère ainsi pouvoir accumuler de nouveaux excédents. Cependant le rapport d'expertise est dubitatif sur la capacité du personnel à absorber ces nouvelles charges de travail à effectif constant.

Enfin les licenciements ne se sont pas faits au hasard. Parmi les cadres qui n'ont pas été licenciés, l'ancienne directrice reste en poste à Rouen au titre de coordinatrice.

Le dépôt du mot d'ordre de grève a fait bouger la direction, qui a promis 75% d'acompte sur le mois décembre, et de rembourser agios et frais de rejet. Cela suffira-t-il pour tout régler ? Les salariés qui connaitraient des difficultés suite aux décisions de la Direction sont invités à se rapprocher de la CGT.

09:25 Publié dans luttes, Manifs | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : aide à domicile

03/12/2010

Salariés en lutte !

  • SAMEDI 04 décembre :

  ASSISTANTES MATERNELLES 10h00 à Franklin - Réunion d’informations. Parlez-en autour de vous si vous connaissez des salariées de ce secteur.

 TATI :  les salariés en grève ! manque d’effectifs / augmentation de salaires  / pas de chauffage dans le magasin...