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17/09/2011

En attendant le 11 octobre, le social se met en route dans la région havraise

La rentrée de l'intersyndicale : pour une mobilisation européenne

Tramway : quid des conditions de travail ?

Les auxiliaires de vie scolaire sacrifiés

Hôpital : le personnel du pavillon Soret poursuit l'action

Et toujours : solidarité avec les FRALIB !


La rentrée de l'intersyndicale : pour une mobilisation européenne

Une réunion du Havre de Grève a eu lieu le 29 août. Le constat est sombre, entre les suppressions d'emplois dans le secteur privé et les mesures d'austérité à tous crins du gouvernement.

Le Havre de Grève veut faire le pari de la mobilisation européenne pour créer le rapport de force.

Une délégation havraise se rendra à la Conférence européenne contre l'austérité, les licenciements, les privatisations et pour la défense de la Protection sociale.

Tramway : quid des conditions de travail ?

La municipalité communique beaucoup sur le Tramway, et sur le respect des délais annoncés à la population pour  la fin du chantier.

N'oublions pas que ce chantier a déjà occasionné un accident du travail mortel : un ouvrier intérimaire de 29 ans a été écrasé sous les roues d'un camion.

Une société sous-traitante italienne, ILESP, qui éprouve plus de difficultés que prévu pour le creusement du tunnel, sollicite, conformément à la loi,  une autorisation du travail le dimanche, jusqu'à la fin du mois de novembre, pour rattraper le retard pris.

Si la municipalité a donné un avis consultatif favorable, l'Union locale CGT prend en compte l'intérêt des travailleurs et émet un avis négatif : pour le principe du respect du travail d'abord, et ensuite à cause de l'annonce, par la société ILESP, de son intention d'indemniser ses ouvriers en fonction de la législation italienne.

Illégal ! Toute entreprise a l'obligation de faire respecter le code du travail du pays dans lequel elle intervient !!!

Les auxiliaires de vie scolaire sacrifiés

La rentrée scolaire subit, sans surprise, le contrecoup des coupes sombres dans le budget de l'Education nationale.

Les enfants porteurs de handicap et les Emplois de vie scolaire (EVS) ou  Auxiliaires de vie scolaire (AVS) font les frais de cette politique. Vendredi 2 septembre, trois AVS, accompagnés de la CGT Educ'action, se sont présentés à la directrice de l'Ecole Michelet, pour signifier à l'inspection d'académie et au rectorat que ce jour devrait être celui de la prise de poste de ces agents.

Or le ministère a décidé de les licencier, pour les remplacer par de nouvelles embauches de personnes sans expérience et sans formation. Pourtant le tribunal des prud'hommes de Rouen vient de requalifier en CDI  des contrats en CDD pour des personnes occupant ce type d'emplois. C'est dire que la position de l'Education nationale qui consiste à organiser la précarité de ce type de personnel est coûteuse budgétairement : il faudra verser les indemnités de licenciement, assurer la formation des nouveaux-venus… Elle est encore plus coûteuse humainement : pour les EVS/AVS qui se retrouvent sur le carreau, avec très peu d'espoir de retrouver un autre emploi ; pour les enfants, privés de personnel expérimenté, assurant sa mission dans la sécurité d'un engagement dans la durée.

Hôpital : le personnel du pavillon Soret poursuit l'action

Les agents du pavillon Soret (Service de suite et de rééducation) sont en grève depuis le 10 août. Ils ont voté le 16 septembre la reconduction de la grève, menée en intersyndicale CGT-SUD-CFDT.

La presse locale se fait l'écho de leur lutte : "Le personnel dénonce l'absence de planning fixe, les appels à domicile pour obliger les agents à revenir travailler et évoque même différentes pressions et menaces subies.
Le remplacement d'une infirmière qualifiée, en juillet, par une élève infirmière avait mis le feu aux poudres." (Havre Libre du 16 septembre)

Ce ne sont pas seulement les infirmières mais toutes les catégories de personnel qui sont concernées. Certains jours, la pénurie de personnel qualifié constitue une mise en danger des patients mais aussi du personnel.

Les familles, solidaires de la lutte, apportent également leur aide au quotidien :  « Il n'est pas rare de voir des familles donner à manger aux patients des chambres voisines. J'ai même vu une dame avec le balai-brosse faire le ménage."

Et le manque de matériel complique encore plus la tâche des soignants : le Groupe hospitalier du Havre ne remplace plus les fauteuils depuis 2007. "On est obligés de les bricoler. Certains se cassent et les patients tombent. »

Les FRALIB occupent toujours leur usine

Trois délégués syndicaux ont été assignés au tribunal correctionnel de Nanterre par UNILEVER, qui s'estimait atteint dans son honneur (!!!). Le tribunal a totalement débouté la multinationale : victoire pour les Fralib !

Tout en maintenant l'occupation de leur usine, nos camarades sont sur tous les fronts pour populariser leur lutte et gagner des soutiens.


Pour ceux qui ne l'auraient pas encore fait, signez la pétition (colonne de droite) et faites signer votre entourage.

 

21:07 Publié dans Annonces | Lien permanent | Commentaires (0)

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