23/01/2011
Les syndicats CGT des CAF de Seine-maritime font face à la départementalisation
Dans le cadre de l'attaque contre la Sécurité sociale, conquête de 1945, le gouvernement démantèle les organismes qui assurent le versement des prestations.
En Seine-maritime, les CAF, CPAM, URSSAF, sont, ou doivent être départementalisés, avant de passer à l'étape suivante, la régionalisation. Les conseils d'administration ne sont consultés que pour la forme. Le gouvernement est décidé à passer outre l'avis négatif voté par le conseil d'administration de la CAF de Rouen. C'est la fin des politiques sociales autonomes de chaque caisse, décidées en local en fonction des spécificités de chaque territoire. Rappelons que les CAF, en plus des prestations légales versées aux allocataires, versent des prestations facultatives et soutiennnent des réalisations collectives : centres sociaux, accueil du jeune enfant, aide à domicile, aide aux vacances....
Les fusions d'organismes sont l'occasion de casser l'unité de chaque organisme en dispersant les services dans les différentes implantations du département. Objectif : réduire les effectifs, et progressivement privatiser tout ce qui peut l'être.
La fusion des quatre CAF de Seine-maritime est prévue pour fin octobre 2011. Pour les allocataires, cette fusion va entraîner une nouvelle dégradation du service rendu. Les chômeurs, précaires, les personnes âgées, handicapées, ceux qui ont un petit salaire et pour lesquels la régularité des versements de la CAF est indispensable, seront particulièrement touchés.
Pour les salariés, ce sera des changements de métier mal préparés, et la mobilité géographique. Ce sera davantage de stress, et en particulier celui de ne pas rendre au public le service qu'il est en droit d'attendre.
Les administrateurs et les syndicats CGT ont toujours dénoncé les effets pervers de la départementalisation.
Le 11 janvier, un tract CGT a été distribué dans les quatre CAF du département, pour informer l'ensemble des salariés face aux discours lénifiants des directions.
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