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22/12/2011

FRALIB : solidarité face à la multinationale UNILEVER

Le concert de solidarité avec les FRALIB a été un succès. Leur route les emmène à Chambéry le 22 décembre, où l'Union locale CGT a organisé un "thé de solidarité" sur la place des Eléphants (ça ne s'invente pas !)

Forts de leurs récentes victoires juridiques, de l'appui des collectivités locales, les FRALIB mettent la pression sur leur objectif central : le redémarrage de l'activité.

Mais il n'y a pas qu'à Géménos qu'UNILEVER exploite les travailleurs. Le site des Fralib se fait l'écho d'une action menée en Allemagne, à Hambourg plus précisément, "Occupye UNILEVER", qui consiste à "dresser un campement devant le siège social d'Unilever aussi longtemps que la multinationale ne s'engage pas et par écrit à rendre les terres spoliées et détruites par son fournisseur en huile de palme Wilmar."

De son côté, l'ONG Sauvons la forêt "a remis ce même jour et en solidarité à cette initiative sa pétition « Fruit d'Or et Planta Fin - les margarines sanglantes du groupe Unilever » à la directrice nationale de communication, au siège français d’Unilever à Rueil Malmaison (région parisienne). Pour rappel, cette pétition multilingue signée par 33 000 personnes avait été provoquée par la destruction du village des victimes présentes en Allemagne."

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Au Pakistan, les salariés de l'usine Lipton/Brooke Bond,  (appartenant à UNILEVER) fabriquant du thé ont gagné une lutte contre leur statut précaire en 2009. Ils étaient employés par l'intermédiaire de six agences de main-d'oeuvre, avec des contrats ne leur assurant du travail qu'au jour le jour. Appuyés par la Fédération internationale de l'alimentaire, ils ont obtenu au bout de sept mois d'accéder à des contrats réguliers.

Toujours avec l'appui de la même Fédération internationale, en Inde, les salariés de Doom Dooma, entreprise de produits de soins corporels, ont gagné après quatre ans de lutte la reconnaissance de leur syndicat mais ils attendent toujours, en juin 2011, l'application de l'accord conclu avec UNILEVER, et que la direction accepte de négocier. Celle-ci n'avait pas hésité à  pratiquer un lock-out de six semaines pour imposer aux travailleurs l'adhésion à un syndicat fantoche

Aux Etats-Unis, le syndicat United Steelworkers (USW) a appris en décembre la volonté d'UNILEVER de fermer son unité de fabrication de cosmétiques à Chicago. Cette fermeture débutera d'ici quelques mois et sera achevée en 2013. Au final, la perte d'emplois est estimée à 800. Le syndicat était prêt à des concessions mais s'est vu répondre par les dirigeants d'UNILEVER que l'usine serait de toute façon fermée, même s'ils travaillaient pour rien. UNILEVER avait acheté l'entreprise il y a un an.

Plus proches de nous, en Grande-Bretagne, les salariés sont en lutte contre UNILEVER qui veut bazarder leur fonds de pension censé garantir un niveau décent pour leur retraite. (Expérience qui donne à méditer...) Les différents syndicats se sont unis pour organiser le 9 décembre une grève nationale, action bien perçue par l'opinion publique britannique. L'affaire n'est pas close....

00:17 Publié dans luttes | Lien permanent | Commentaires (0)

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