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08/06/2011

Renault : Travailler plus pour chômer plus ...

Le 7 juin, les militants CGT de Renault ont distribué un tract (disponible dans "le coin des syndicats", colonne de gauche), pour dénoncer l'indécence des propositions de la direction.

Extraits :

"LA DIRECTION NE MANQUE PAS DE CULOT : comment peut-elle encore vouloir faire payer les salariés sur les travaux, qui soit dit en passant vont supprimer 140 postes de production et aussi des postes de structures"

"Au nom de la réduction des coûts la direction a supprimé des installations en tôlerie qui ne permettent pas aujourd’hui de fournir le volume demandé au montage, ce qui a pour conséquence une explosion des heures supplémentaires, tout comme en peinture où le personnel de maintenance a été réduit.

A ne faire que du curatif, fait que maintenant il n’y a pas une semaine sans panne. Là aussi des débordements d’horaire se font. Ce qui représente 13000 heures supplémentaires faites depuis le début de l’année !! Ce qui forcément impacte la gestion de l’entreprise et représente un coût supplémentaire.


Comment la direction peut-elle encore nous demander des cotisations supplémentaires avec quand même une perte de salaire au bout, alors que nous faisons 27 mn de production gratuite depuis 2 ans et demi !!


Ce qui représente ne serait-ce que sur 2 ans, 8800 véhicules soit la production de plus d’1 mois. Nous avons largement contribué et il y a de la marge.


QUE CHERCHE LA DIRECTION ???


Mettre des négociations sur un sujet aussi important qu’est l’indemnisation du chômage dans un délai aussi court ne cache-t-il pas une opportunité pour la direction à faire d’une pierre 2 coups. Pour la CGT nous pensons que la direction va dans ce sens."

 

"Nul doute que la situation particulière de Sandouville où la CGT pèse 50,07% de la représentativité gêne la signature d’un nouvel accord local de flexibilité.


Nous voyons bien où la direction veut nous amener, elle ne parle plus d’aménagement de la réduction du temps de travail MAIS BIEN DE FLEXIBILISATION.

COMMENTAIRE DE LA CGT
Pour Sandouville les salariés n’ont pas à faire les frais de la restructuration de l’usine dans le cadre du mono flux et de la venue de l’utilitaire par le financement de leur propre chômage, par le travers de la retenue de la cotisation de 0,15% et par la prise de congés pour maintenir leur salaire à 100%. Bien au contraire, le projet de mono flux comme l’utilitaire doivent rentrer dans le cadre des investissements de l’usine donc le paiement des salaires doit être intégralement pris en compte dans le cadre de cet investissement. LES SALARIES NE DOIVENT PAS LE FINANCER PAR LEUR PROPRE CHOMAGE."

 

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