16/03/2011
Décès d'André Duroméa, ancien maire communiste du Havre, un grand Monsieur et Camarade s'en va !
L'ancien maire communiste du Havre André Duroméa est décédé mercredi matin, à l'âge de 93 ans, à l'hôpital de Dieppe (Seine-Maritime) où il avait été admis dimanche soir après une chute, a-t-on appris auprès de la section locale du PCF.
Un hommage lui sera rendu le Mardi 22 Mars à 17h à l'hôtel de ville du Havre.
L'ancien maire communiste du Havre André Duroméa est décédé mercredi matin, à l'âge de 93 ans, à l'hôpital de Dieppe (Seine-Maritime) où il avait été admis dimanche soir après une chute, a-t-on appris auprès de la section locale du PCF.
Artisan serrurier, André Duroméa avait adhéré au PCF à l'âge de 19 ans, en 1936, lors du Front populaire. Durant la seconde guerre mondiale, il dirigea, comme lieutenant-colonel, un réseau de Francs-tireurs et partisans (FTP) dans le sud-ouest avant d'être arrêté et déporté à Neuengamme.
André Duroméa était entré au conseil municipal du Havre en 1947 avant d'occuper des fonctions d'adjoint de 1956 à 1959 puis de 1965 à 1971. A cette date, il succéda comme maire du Havre, qui était alors la principale ville communiste de France, à son camarade René Cance.
Après 23 ans à la tête de la ville, André Duroméa démissionna de sa fonction de maire en 1994 au profit de son premier adjoint Daniel Colliard qui fut battu l'année suivante par Antoine Rufenacht (UMP). Très populaire au Havre où il était affectueusement surnommé "Duro", il fut aussi député de 1967 à 1986 puis de 1988 à 1993 et sénateur de 1986 à 1988.
Son nom est associé à la reconstruction de la ville détruite par des bombardements britanniques en 1944 et au "communisme municipal", une forme de gestion locale caractérisée par son pragmatisme. Il s'était retiré à Quiberville, dans la région de Dieppe, où il avait écrit un livre de souvenirs intitulé "André Duroméa, un maire, un militant", publié en 2005 aux éditions Le Temps des Cerises.
Artisan serrurier, André Duroméa avait adhéré au PCF à l'âge de 19 ans, en 1936, lors du Front populaire. Durant la seconde guerre mondiale, il dirigea, comme lieutenant-colonel, un réseau de Francs-tireurs et partisans (FTP) dans le sud-ouest avant d'être arrêté et déporté à Neuengamme.
André Duroméa était entré au conseil municipal du Havre en 1947 avant d'occuper des fonctions d'adjoint de 1956 à 1959 puis de 1965 à 1971. A cette date, il succéda comme maire du Havre, qui était alors la principale ville communiste de France, à son camarade René Cance.
Après 23 ans à la tête de la ville, André Duroméa démissionna de sa fonction de maire en 1994 au profit de son premier adjoint Daniel Colliard qui fut battu l'année suivante par Antoine Rufenacht (UMP). Très populaire au Havre où il était affectueusement surnommé "Duro", il fut aussi député de 1967 à 1986 puis de 1988 à 1993 et sénateur de 1986 à 1988.
Son nom est associé à la reconstruction de la ville détruite par des bombardements britanniques en 1944 et au "communisme municipal", une forme de gestion locale caractérisée par son pragmatisme. Il s'était retiré à Quiberville, dans la région de Dieppe, où il avait écrit un livre de souvenirs intitulé "André Duroméa, un maire, un militant", publié en 2005 aux éditions Le Temps des Cerises.
18:01 Publié dans Annonces | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
le papa de "mon havre" n'est plus ... et ma chanson est un peu orpheline...
je suis très ému d'apprendre cette disparition,
pour ceux qui comme moi, homme de 30 ans, avait dans leur caboche d'enfant l'idée "qu'une vile avait un papa, duroméa", il y a cette chanson "mon havre" du groupe 1 costard pour 2, que j'ai écrite il y a presque 10 ans et que j'avais eu le plaisir de transmettre à André Duroméa.
bien fraternellement à tous,
thomas Louise
Écrit par : thomas Louise | 18/03/2011
Mr DUROMEA n'est plus et la mort d'un homme est toujours triste.
Après , son talent consiste à être resté Maire 25 ou 30 ans sans rien faire pour l'avenir des générations futures. Un superbe paraître mais des décisions majeures qui n'ont pas été prise en temps.
Il faut que dans une démocratie responsable , les politiques assument le risque de déplaire en prenant les décisions qui préservent l'avenir du gagne pain de demain.
Écrit par : le prince | 15/05/2011
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