1415

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

08/11/2010

La lutte continue...

Contrairement à ce que disent les médias, le mouvement ne s'essoufle pas : il s'installe dans la durée.

Compte-tenu du froid et de la pluie battante, la présence de 15.000 manifestants au Havre un samedi après-midi révèle l'ampleur du refus.

La collecte de  23.000 € pour les grévistes témoigne de la solidarité en actes qui se développe. L'association "Havre de grève" vient de se créer pour gérer ces fonds de la manière la plus équitable et la plus transparente ; elle continue de collecter les dons en espèces ou en chèques.

Contrairement aux voeux du gouvernement qui voudrait que "plus rien ne bouge", à force de réquisition, de répression, d'autisme vis à vis des attentes de la majorité de la population, les actions vont se poursuivre.

Les assemblées générales interprofessionnelles vont continuer, pour faire le bilan de celle qui auront eu lieu et de décider celles qui vont suivre. Le "Havre de grève" en rendra compte.

Le 11 novembre, on rendra hommage aux « gueules cassées » du boulot et aux morts au travail d’hier et de demain, à 9 h sur la passerelle du bassin du commerce. Le 15, après l'assemblée générale, nous irons avec lanternes et flambeaux enterrer la loi devant la Sous-préfecture.

Nos initiatives s'inspirent d'idées émises lors d'une réunion nationale des assemblées générales interprofessionnelles qui s'est réuni à Tours ce samedi 6 décembre. 25 villes y étaient représentées ; six autres villes n'ont pu venir mais ont manifesté leur intérêt. Le Havre y avait envoyé des observateurs.

Les confédérations syndicales vont être interpellées pour l'organisation d'une manifestation nationale à Paris avant fin novembre et la tenue d'Etats généraux des Assemblées générales interprofessionnelles de toutes les villes de France.

Plus que jamais, lisez et diffusez le "Havre de Grève"

Les commentaires sont fermés.